Les Phéniciens fondent Thrabaca et y établissent un comptoir. Le Romains développent considérablement le petit port car ils en exportent le liège, le bois et le marbre de l'arrière pays (Chemtou). Prospère, la ville se dote de magnifiques villas et de beaux édifices publics. A l'époque chrétienne, elle devient un des plus importants évêchés de l'Afrique. De nombreux couvents, des basiliques et des chapelles sont érigés. Une sainte Maxime aurait été abbesse d'un de ces couvents.
Après les invasions, la ville perd de son importance, mais au XVIè, Charles Quint prend la ville et en confie la gestion aux Lomellini, une riche famille génoise que l'Empereur veut remercier pour la capture du corsaire Dragut.
Les génois y construisent un puissant fort et se maintiennent dans la ville pendant deux siècles, se spécialisant dans le commerce et le travail du corail. En 1738, Ali Pacha investit la ville et démantèle sa forteresse, voulant mettre fin à la présence génoise et française. Mais en 1781, la France réussit à s'y installer, obtenant pour la Compagnie royale d'Afrique le privilège exclusif de la pêche au corail...
En novembre 1942, les troupes françaises libres s'emparent de la ville et en font une base de défense, verrouillant l'accès à l'Algérie.
Actuellement ce petit port de pêche (7 000 habitants) offre un cadre exceptionnel et possède un atout de premier ordre pour devenir une grande station touristiques: montagnes de Kroumirie couvertes de mimosas, eucalyptus, pins et chênes lièges.
Site exceptionnel où les montagnes plongent dans un golfe aux eaux limpides... Tabarka est en passe de devenir la 3é station balnéaire de Tunisie. |